Ils sont danois, estoniens, finlandais, allemands, lettons, lituaniens, norvégiens, polonais, russes et suédois: les membres de l’orchestre fondé en 2008 sur l’île d’Usedom proviennent des dix pays bordant la mer Baltique. Sous la direction de leur chef fondateur Kristjan Järvi, ces musiciennes et musiciens se démarquent par une approche visionnaire de la musique classique, en y injectant une énergie nouvelle et en l’associant à d’autres genres. Le Baltic Sea Philharmonic s’est associé au groupe anglais Bastille ou a décliné le «Ring» de Wagner dans une version orchestrale. Durant la pandémie, l’ensemble a créé une chaîne musicale réunissant les musiciens et d’autres créateurs dans une conception virtuelle de l’orchestre totalement novatrice. Il est aussi acclamé sur les plus grandes scènes mondiales. FERMER

À la fois chef d’orchestre, producteur, compositeur et arrangeur, Kristjan Järvi est réputé pour être l’un des acteurs les plus audacieux et innovateurs de la scène musicale classique. Que ce soit à la tête du Baltic Sea Philharmonic ou de sa maison de production Sunbeam créée en 2016, ce natif de Tallinn transgresse les frontières entre les genres et les styles en créant de nouveaux paradigmes pour des spectacles multi-sensoriels et fusionnels. Il a aussi participé à de nombreux enregistrements pour l’industrie cinématographique en qualité de compositeur et a créé en 2020 son propre label NEscapes pour proposer aux artistes de nouvelles formes d’escapades sonores. Il est par ailleurs l’initiateur du groupe électroacoustique Nordic Pulse qui a présenté son premier spectacle en 2017 à Moscou. FERMER

«Ni gentil, ni mignon, juste à couper le souffle». C’est ainsi qu’un journaliste a qualifié le jeu d’Olga Scheps, pianiste d’origine russe établie en Allemagne. Formée par Pavel Gililov à la Haute école de musique de Cologne, l’artiste a aussi profité des conseils d’Arie Verdi, Dmitri Bashkirov, Andrei Gavrilov et Alfred Brendel. Olga Scheps est une invitée régulière du Festival de la Ruhr, où elle a fait ses débuts en 2007, et se produit sur de nombreuses scènes internationales. Son premier album consacré à Chopin lui a valu en 2010 un prix ECHO Klassik dans la catégorie «Jeune artiste de l’année». Sa discographie s’est ensuite enrichie d’enregistrements qui font la part belle aux compositeurs romantiques et russes. En 2013, la musicienne a rejoint la famille des Artistes Steinway. FERMER

Jeter des ponts fait en quelque sorte partie de l'ADN du Baltic Sea Philharmonic – entre les personnes et les nations, mais aussi entre les œuvres. Ainsi, le chef d'orchestre Kristjan Järvi aime enchaîner la musique de différents compositeurs : dans le cas présent, le « Swansong » d’Arvo Pärt, version orchestrale d'une pièce chorale plus ancienne, le numéro final de « Svanevit » de Jean Sibelius, musique de scène pour une pièce de Strinberg, ainsi que « Nimrod », le portrait musical qu’Edward Elgar a fait de son ami August Jaeger. Toutes ces pièces ont en commun leur ton hymnique et leur large dispositif orchestral au tempo solennel et mesuré – de la musique qui se passe de mots.

La musique du «Casse-Noisette» de Piotr Ilitch Tchaïkovski n’est pas seulement un plaisir pour les oreilles au moment de Noël, mais bien toute l'année durant. Le ballet narrant les aventures de Clara au royaume des jouets a toutefois essuyé un échec lors de sa première représentation en 1892. Les pages orchestrales que le compositeur avait déjà présentées en concert un an auparavant n’en ont été que plus appréciées. Le sens infaillible qu’avait Tchaïkovski des couleurs sonores (avec des instruments aussi exotiques que le célesta et la clarinette basse), ainsi que sa capacité à se projeter dans des univers enfantins sont mis en valeur ici de la plus belle manière. Nous présentons une version de la suite orchestrale réalisée par le chef d'orchestre Kristjan Järvi.

C'est avec son Concerto pour piano en la mineur qu'Edvard Grieg a réussi sa percée artistique, tant sur un plan personnel qu'aux yeux du public. Alors qu'il a échoué à écrire une symphonie à l'âge de 20 ans, il a maîtrisé cinq ans plus tard une « grande » forme classique pour la première fois. A l’instar du modèle de Schumann, l’op. 16 de Grieg offre des passages brillants au piano sans être un pur concerto de virtuosité. L’œuvre est entièrement concentrée sur la musique, le développement et le traitement des thèmes. Ces derniers proviennent en partie (surtout dans le finale) du réservoir de musique populaire que le compositeur norvégien commençait à redécouvrir à cette époque.

Jeter des ponts fait en quelque sorte partie de l'ADN du Baltic Sea Philharmonic – entre les personnes et les nations, mais aussi entre les œuvres. Ainsi, le chef d'orchestre Kristjan Järvi aime enchaîner la musique de différents compositeurs : dans le cas présent, le « Swansong » d’Arvo Pärt, version orchestrale d'une pièce chorale plus ancienne, le numéro final de « Svanevit » de Jean Sibelius, musique de scène pour une pièce de Strinberg, ainsi que « Nimrod », le portrait musical qu’Edward Elgar a fait de son ami August Jaeger. Toutes ces pièces ont en commun leur ton hymnique et leur large dispositif orchestral au tempo solennel et mesuré – de la musique qui se passe de mots.

Jeter des ponts fait en quelque sorte partie de l'ADN du Baltic Sea Philharmonic – entre les personnes et les nations, mais aussi entre les œuvres. Ainsi, le chef d'orchestre Kristjan Järvi aime enchaîner la musique de différents compositeurs : dans le cas présent, le « Swansong » d’Arvo Pärt, version orchestrale d'une pièce chorale plus ancienne, le numéro final de « Svanevit » de Jean Sibelius, musique de scène pour une pièce de Strinberg, ainsi que « Nimrod », le portrait musical qu’Edward Elgar a fait de son ami August Jaeger. Toutes ces pièces ont en commun leur ton hymnique et leur large dispositif orchestral au tempo solennel et mesuré – de la musique qui se passe de mots.