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A chaque époque ses instruments ! Depuis plus de quarante ans, les Musiciens du Louvre font revivre les répertoires baroque, classique et romantique sur des instruments d’époque. L’ensemble fondé en 1982 par Mark Minkowski s’est ainsi fait remarquer pour ses relectures des œuvres de Händel, Purcell, Rameau et Bach, mais aussi des compositeurs classiques. L’ensemble a aussi un faible pour la musique française du XIXe siècle, ainsi que pour le répertoire lyrique. Dans ce registre, les Musiciens du Louvre se produisent sur les plus grandes maisons d’opéra européennes, dont l’Opéra de Vienne, l’Opéra Royal de Versailles ou la Scala de Milan, où ils ont fait leurs débuts en 2024. Le répertoire de cet orchestre très polyvalente comprend également des chefs-d’œuvre de l’oratorio italien et de l’opérette.

La valeur n’attend pas le nombre des années : Mark Minkowski n’avait que dix-neuf ans lorsqu’il a fondé les Musiciens du Louvre, ensemble qui a pris une part active au renouveau de la musique baroque. Le chef français n’a guère posé sa baguette depuis. Toujours aussi entreprenant à la tête de son propre ensemble, Mark Minkowski est aussi l’invité d’innombrables orchestres symphoniques sur la scène internationale. Il est aussi très actif dans le registre lyrique. L’ancien directeur de l’Opéra national de Bordeaux (de 2016 à 2021) est un hôte régulier des grandes maison d’opéra – dont le Grand Théâtre de Genève – où il dirige tant des œuvres baroques que des opéras de Mozart ou de compositeurs français du XIXe siècle. Il a aussi été le directeur artistique de la Mozartwoche de Salzbourg et est le fondateur du Festival Ré Majeure sur l’île de Ré.

«Une artiste jusqu’au bout des ongles, qui n’hésite pas à faire cohabiter des univers a priori totalement étrangers» : voilà qui résume parfaitement le portrait de la mezzo-soprano Marina Viotti. De la flûte traversière à l’opéra, en passant par le jazz, le gospel, le heavy metal et des études littéraires, l’artiste romande a puisé à de multiples sources d’inspiration avant d’être sacrée «Meilleure jeune chanteuse de l’année» en 2019 aux International Opera Awards. Trois ans plus tard, elle a reçu le Prix Suisse de la Musique et a été nommée «Artiste lyrique de l’année» aux Victoires de la Musique. Marina Viotti s’impose autant sur les grandes scènes lyriques qu’au concert. Avec ses programmes diversifiés et ouverts, elle est également l’invitée de nombreux festivals en Suisse et à l’étranger.

Né en Wallonie, Lionel Lhote a débuté sa formation musicale à l’Académie de musique de Frameries avant de se perfectionner aux Conservatoires de Mons et de Bruxelles. Le baryton belge a débuté sa carrière lyrique à l’Opéra Royal de Wallonie avant de rejoindre la troupe du Théâtre de Giessen en Allemagne. Prix du public au Concours Reine Elisabeth de Belgique en 2004, il mène depuis lors une carrière internationale sur les grandes scènes européennes d’opéra, dont le Grand Théâtre de Genève. Lionel Lhote s’illustre tout particulièrement dans le répertoire lyrique français et italien, ainsi que dans des rôles mozartiens (Don Alfonso, Leporello, Papageno). En juin 2026, il sera l’invité de l’Opéra de Lausanne pour chanter le rôle-titre de «Rigoletto» dans une mise en scène de Richard Brunel.

«La Vie Parisienne»
«Fantasio»
«La Jolie Parfumeuse»
«Monsieur Choufleuri»
«La Belle Hélène»
«Les Contes d'Hoffmann»
«Le Papillon»
«Orphée aux Enfers»
«Le Royaume de Neptune»
«La Périchole»
«La Grande-Duchesse de Gérolstein»
«Un Mari à la Porte»
«Le Voyage à la Lune»

« Offenbach, c’est une sorte de Buster Keaton de l’opéra » : bel hommage de la part d’un chef d’orchestre qui compte le roi de l’opéra bouffe parmi ses compositeurs de prédilection ! Mark Minkowski et ses Musiciens du Louvre dévoilent dans ce programme l’univers pétillant du maître incontesté de l’opérette française et de la satire sociale, des œuvres les plus célèbres comme « La Vie parisienne », « La Belle Hélène » et « Orphée aux Enfers » à des pépites méconnues telles « Le Royaume de Neptune » ou « Le Voyage à la lune ». Florilège d’airs malicieux, de valses élégantes et de ballets enchanteurs : Offenbach savait comme personne bousculer les conventions de l’époque pour jeter un regard désopilant et cynique sur la société parisienne du Second Empire. Maniant la parodie, les grands effets orchestraux et un esprit irrésistible, le « petit Mozart des Champs-Élysées » a su enchanter son public avec des mélodies inoubliables qui ont donné à l’opérette ses lettres de noblesse. Une invitation au voyage entre légèreté, ironie et fantaisie débridée !