La Camerata Salzburg est l’un des orchestres de chambre les plus renommés de la scène internationale. Créée en 1952 par des enseignants et des étudiants du prestigieux Mozarteum de Salzbourg, la formation s’est rapidement imposée comme point de mire des Salzburger Festspiele et de la «Semaine Mozart» de Salzbourg. Elle propose sa propre saison au Mozarteum et anime un festival de musique de chambre à Bad Gastein. Dès ses débuts, la Camerata Salzburg s’est dédiée aux principaux compositeurs de l’époque classique, mais son répertoire s’est rapidement élargi vers l’époque romantique et les classiques du XXe siècle. Depuis 2016, les membres de l’orchestre assument eux-mêmes la direction artistique de l’ensemble, tout en collaborant avec des partenaires artistiques réguliers et des chefs invités de renom. FERMER

De Moscou (Institut Gnessine) à Boston (New England Conservatory) en passant par l’Académie de musique de Tel Aviv, Gregory Ahss a été formé aux meilleures adresses. Comme étudiant, il a fondé le Tal Piano Trio, formation récompensée à de nombreuses reprises. En 2005, il a été nommé premier violon solo du Mahler Chamber Orchestre sous la direction de Claudio Abbado. Depuis 2012, il occupe la même fonction au sein de la Camerata Salzburg, où il assume aussi la direction artistique de l’ensemble en collaboration avec son collègue de pupitre Giovanni Guzzo. Il est en outre le premier violon solo du Lucerne Festival Orchestra depuis 2009. Gregory Ahss mène en parallèle une carrière de soliste et de chambriste, notamment aux côtés de Natalia Gutman, Gautier Capuçon, Sabine Meyer ou Daniel Hope. FERMER

Né à Bregenz dans une famille de musiciens persans, Kian Soltani a suivi l’enseignement d’Ivan Monighetti à l’Académie de musique de Bâle. Boursier de la Fondation Anne-Sophie Mutter, il s’est perfectionné à l’Académie Kronberg en Allemagne. Il est lauréat du Concours Paulo à Helsinki (2013) et du Credit Suisse Young Artist Award (2017). Kian Soltani associe une technique remarquable à une grande puissance expressive et une présence scénique charismatique, ce qui lui vaut d’être l’un des violoncellistes les plus acclamés du moment. Il est l’hôte de nombreux orchestres réputés et se produit à l’enseigne des plus grands festivals. Ses enregistrements discographiques se succèdent depuis 2018, ce qui lui a valu nombre de distinctions. Il joue sur le violoncelle «London Ex Boccherini» de Stradivarius. FERMER

1841 est la grande «année symphonique» dans la production schumanienne: sitôt sa Première Symphonie achevée, le compositeur a produit une «Ouverture en mi majeur». Celle-ci a rapidement été suivie d’un Scherzo, puis d’un Finale, si bien que le compositeur a pu présenter une œuvre symphonique un peu énigmatique, dépourvue de mouvement lent, le 6 décembre 1841 au Gewandhaus de Leipzig. Schumann a lui-même désigné l’ouvrage tantôt comme symphonie, tantôt comme suite ou sinfonietta. Ce triptyque d’inspiration mendelssohnienne a été plusieurs fois remanié au cours des années suivantes, avant sa publication en 1853.

Les sept oeuvres concertantes de Schumann datent presque toutes de la dernière période créatrice du musicien allemand. Schumann éprouvait une affection toute particulière pour le violoncelle, qu’il avait lui-même un peu pratiqué en tant que jeune adulte. Conçu en l’espace de deux semaines seulement au cours de l’automne 1850, le Concerto pour violoncelle n’a toutefois jamais donné pleinement satisfaction à son auteur; il l’a plus tard repris pour y apporter des corrections, alors qu’il sombrait déjà dans la folie. Ce «Konzertstück » — dont les trois mouvements se jouent sans interruption — n’a été créée que quatre ans après la mort du compositeur.

Mendelssohn a commencé à esquisser sa Symphonie «Italienne» lors de son long voyage dans la péninsule, en 1830 —1831. «Ce sera le morceau le plus gai que j’ai jamais fait» a-t-il alors promis à sa soeur Fanny. L’oeuvre a ensuite connu une longue gestation: Mendelssohn ne l’a achevée que deux ans plus tard, en réponse à une commande de la Société Philharmonique de Londres. Dès sa création sous la direction du compositeur, cette symphonie a remporté un immense succès. Mendelssohn a dit avoir trouvé son inspiration non dans l’art italien, mais dans «les  , les paysages et la gaieté de la nature».