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BBC SYMPHONY ORCHESTRA

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ORCHESTRE

BBC SYMPHONY ORCHESTRA

Le BBC Symphony Orchestra est au coeur de la vie musicale britannique depuis sa fondation en 1930 et joue un rôle phare dans le cadre des BBC Proms, où il assure notamment les concerts d’ouverture et de clôture. Il propose aussi sa propre saison annuelle au Barbican Centre de Londres, en tant qu’orchestre associé. L’ensemble est également très engagé dans le registre de la musique contemporaine et présente chaque année plusieurs créations. Un travail pédagogique des plus actifs fait partie du cahier de charges de l’orchestre, qui s’efforce notamment de partager la musique avec un jeune public et les familles. Le Finlandais Sakari Oramo est le chef attitré de la phalange depuis une décennie, alors que la Finlando-Ukrainienne Dalia Stasevska en est la cheffe invitée principale depuis 2019. FERMER

CHEF D'ORCHESTRE

SAKARI ORAMO

Depuis trois décennies, Sakari Oramo impose sa marque au firmament symphonique, notamment à la tête du BBC Symphony Orchestra et de l’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm. Après une formation et un début de carrière comme violoniste, le musicien finlandais a suivi l’enseignement de Jorma Panula à l’Académie Sibelius d’Helsinki et s’est dès lors consacré à la direction. Ancien chef attitré de l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, il a aussi succédé à Sir Simon Rattle à la tête du City of Birmingham Symphony Orchestra. Dans son pays natal, il a dirigé le Ostrobothnian Chamber Orchestra et le West Coast Kokkola Opera. Il est aussi un chef invité très apprécié sur la scène musicale internationale. Son abondante discographie accorde une place de choix aux compositeurs scandinaves. FERMER

PROGRAMME

GENÈVE – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N° 3 EN DO MAJEUR OP. 52

Dès la fin du XIXe siècle, Sibelius s’intéresse au folklore de son pays natal: la Finlande. Ses oeuvres basées sur les mythologies nordiques lui ont valu la gratitude de l’État finlandais, qui lui attribue une bourse à vie. Sibelius a déployé l’essentiel de son originalité dans le registre symphonique, qu’il a constamment remis en question. Dans sa Symphonie Nº 3, il a répudié tout romantisme et inspiration nationaliste pour viser un sobre classicisme qui n’est pas sans rappeler les grandes symphonies des classiques viennois. Allègement des formes, équilibre architectural, le tout baigné d’un sentiment de sérénité et d’optimisme: l’oeuvre est dominée par un sentiment de clarté, qui a pourtant demandé au compositeur trois ans de travail avant sa première audition en 1907 à Helsinki.

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GENÈVE – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE NO 1 EN MI MINEUR OP. 39

Commencée en 1898, la Symphonie Nº 1 semblait initialement être vouée à devenir une oeuvre à programme: dans son carnet d’esquisses, Sibelius a d’abord fait allusion à une «Fantaisie nordique». Ce projet a pourtant été abandonné au profit d’une symphonie en quatre mouvements, inspirée tant par la tradition russe (Tchaïkovski) que germanique (Beethoven, Brahms). Un vent nordique traverse non moins cette oeuvre d’une ferveur encore toute romantique. Le solo de clarinette introductif assure à l’ouvrage son unité organique en réapparaissant à plusieurs reprises, notamment dans le dernier mouvement, marqué «Quasi une fantasia». Dès sa création en avril 1899 à Helsinki, la critique s’est montrée enthousiaste pour cette symphonie «pleine de force, de vivacité passionnée et d’une étonnant audace».

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ZURICH – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N° 4 EN LA MINEUR OP. 63

Après avoir terminé sa Troisième symphonie, Sibelius s'est intéressé de près aux créations de l'avant-garde européenne, notamment Debussy, Mahler et Schönberg. Cela est perceptible dans sa Quatrième symphonie. Au lieu de thèmes, Sibelius travaille ici avec des motifs courts, des gammes entières ou la bitonalité; l'intervalle de triton est au cœur de la symphonie. Le langage musical abrupt, souvent austère, qui résulte de cette manière de faire a suscité l'irritation lors de la création de l'œuvre en 1911. Aujourd'hui, la Quatrième symphonie est considérée comme étant l'une des œuvres majeures de Sibelius: une contribution symphonique époustouflante et individuelle à l'aube de la modernité.

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ZURICH – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N°2 EN RÉ MAJEUR OP. 43

Tout comme Brahms, Jean Sibelius a fait suivre une première symphonie à la tonalité sombre d'une symphonie en ré majeur, beaucoup plus lumineuse et aimable. L'ambiance pastorale du premier mouvement et la sérénité du troisième ont rapidement été associées à un séjour italien du compositeur en 1901. Des ombres planent en revanche sur le mouvement lent, alors que dans le Finale, il faut à la tonalité fondamentale beaucoup de temps pour quelle s'impose contre vents et marées. Il n'est donc pas étonnant que les auditeurs finlandais aient interprété cela comme un écho de leur lutte nationale pour la libération. Aujourd'hui encore, la Deuxième symphonie est l'une des œuvres les plus populaires de Sibelius.

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BERNE – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N° 5 EN MI BÉMOL MAJEUR OP. 82

Même si la Cinquième symphonie de Jean Sibelius adopte à nouveau un ton plus engageant que la symphonie précédente et culmine avec un final solennel, cela ne saurait masquer le fait que son créateur s'est définitivement émancipé du poids de la tradition. Sur le plan formel, le compositeur emprunte une voie tout à fait originale, réunissant quatre mouvements en trois et les soumettant à un régime de tempos très inhabituel. La Cinquième symphonie de Sibelius a été et reste très appréciée du public, car elle reflète l'atmosphère de renouveau qui a fait suite à l'indépendance de la Finlande (1917), mais aussi les bouleversements et les difficultés de l'époque.

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BERNE – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N°6 EN RÉ MINEUR OP. 104

En tant que symphoniste, Jean Sibelius n’a eu plus rien à dire à un moment donné: voilà un préjugé qui a longtemps perduré. À première vue, sa Sixième symphonie, achevée en 1923, s'oriente à nouveau vers la structure classique en quatre mouvements. Le travail de détail n'a toutefois presque plus rien à voir avec la tradition: Sibelius développe l'œuvre entière à partir d'un seul motif, une gamme ascendante. Tout est changement, métamorphose permanente. De plus, la symphonie n'est pas strictement en ré mineur, mais dans l'ancien mode dorien. C'est une musique à la ferveur contenue, mais toujours hautement passionnante.

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BERNE – JEAN SIBELIUS: SYMPHONIE N° 7 EN DO MAJEUR OP. 105

L'aboutissement de l’œuvre symphonique de Jean Sibelius poursuit de manière cohérente la voie ouverte par la Sixième symphonie, achevée peu auparavant. À partir des cellules thématiques présentées au début, de nouvelles structures apparaissent sans cesse grâce à une métamorphose constante; au lieu des trois mouvements prévus à l'origine, la symphonie se compose d'un seul grand mouvement, dans lequel tout est lié à tout. L'œuvre est rythmée par trois appels solennels de trombones qui résonnent à la fin de chaque section. Derrière ces appels se cache sans doute un hommage à Aino Sibelius, cette femme qui a supporté tous les doutes, l'excentricité et l'alcoolisme de son époux artiste.

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