Sous la direction de Toni Stöckli, le premier directeur officiel de la série de concerts, de 1951 à 1963, des artistes de haute volée se sont produits lors des Concerts-Club. On citera Herbert von Karajan, Karl Böhm, Sergiu Celibidache, Maria Callas, Yehudi Menuhin, Jascha Heifetz, etc. Les orchestres nationaux ont en partie ressenti la présence d'excellents artistes étrangers comme une menace. Cela a même débouché sur des tracasseries avec la police des étrangers. Ainsi, en octobre 1953, l'Orchestre Symphonique de Vienne, sous la direction de Karajan, n'a pas été autorisé à se produire à Berne. Stöckli a alors fait rapidement déplacer le concert à Fribourg et fait transporter le public par des trains spéciaux. La situation a pu être débloquée quand les Concerts-Club emmenèrent en tournée, dans les différentes régions linguistiques, également des orchestre suisses comme l'Orchestre de la Tonhalle ou l'Orchestre de la Suisse Romande. Le moment fort du jubilée des 10 ans, en 1958, a été la première suisse d'Igor Stravinski „Threni: id est Lamentationes Jeremiae Prophetae“, sous la direction du compositeur lui-même.